Poème à l’attention des baliseurs de LA DRALHA
Heureux, qui comme les Baliseurs de LA DRALHA,
Hommes et Femmes,
Tout feu tout flamme,
Partent de bon matin, vaille que vaille,
Vers la verte nature,
Pour la colorer de peinture.
Sur place, déjà respecter le protocole :
Distribution de café, gâteau et autre bricole,
Pendant que Gérard fait sa prière,
A genoux devant les caisses, contrôlant les affaires.
Briefing, les équipes constituées,
Les couples se forment en vieils habitués,
Hé oui, après déjà tant d’années,
On ne partage sa caisse qu’avec son équipier préféré!
L’un cale le pochoir,
L’autre recule pour mieux le voir.
« C’est tout bon dit l’un »,
La barbouille démarre enfin !
Chacun s’active sans se mélanger les pinceaux,
La marque apparaît, oh que c’est beau !
A l’heure de la pause bienvenue,
Chacun chacune a tout prévu,
Et comme toujours la même chanson :
« Rien n’a manqué, tout était bon » !
Oui mais voilà, le rappel sonne,
De son : « Départ dans 15 minutes ! » qui résonne,
Le Père Fouettard nommé Gérard,
Oblige la troupe endormie au départ !
Devant, les débroussailleurs jouent des ciseaux,
Derrière, suivent les pinceaux,
Un peu partout court le barbu,
Voltigeur des questions, jamais pris au dépourvu!
Fin de journée en blanc et rouge,
Dans le coffre, on range les caisses,
Dans les voitures, chacun se presse.
Sur le retour, à part le volant, plus rien ne bouge!
Bravo les baliseurs, vous méritez le repos,
Dans vos lits douillets, vous ferez un gros dodo,
Derrière vous, le sentier est beau !
Gérard