Nos villages - Clemont l'Hérault

Ø CLERMONT L’HÉRAULT : Clermontais /-aise

            CLARMONT D’ERAU : Clarmontés /-esa

Sous l’Ancien Régime, CLERMONT-LODÈVE et même au grand dépit des Clarmonteses, CLERMONT de LODÈVE, devenu CLERMONT L’HÉRAULT en 1789 pour affirmer son indépendance à l’égard de la ville épiscopale.

- Los patronats, les gros patrons.

- Los bancarotièrs ou quincanelaires, les banqueroutiers. Un ostal non l’autre, un banqueroutier toute les 2 maisons. Cette réputation, partagée avec Montpeyroux, ne paraît justifiée, selon Gaston Combarnous, que dans la mesure où l’esprit d’entreprise des Clarmontéses les a conduit en quelques occasions, à la faillite.

-  Los pès jalats, les pieds gelés (entendu à Montbazin)

- Los romputs, les désunis (à cause de leur fanfare)

 

- Les Clermontais passaient pour peu hospitaliers : S’èras vengut un quart d’ora avant auriás dinnat amb nautres… coma dison a Clarmont ! Si tu étais venu un quart d’heure avant tu aurais mangé avec nous… comme on dit à Clermont.

- Clarmont pichòta vila, meichant renom, Clermont petite ville mauvais renom. L’explication de ce dicton, se trouve déjà chez Jean-Marie Amelin : “Les habitants ont la réputation de ne pas être hospitaliers, ni d’aimer les étrangers. On y sale beaucoup le pain et les voyageurs”. Mais Amelin était fort méchante langue et l’on dit maintenant Clarmont, pichòta vila, grand renom.

 

Tot Clarmont se’n bat las maissas, tout Clermont en fait des gorges chaudes.

Il y avait une haine entre les Lodévois et les Clarmonteses. Lo Clarmontés, c’était le sept de carreau pour les gens de Lodève lorsqu’ils jouaient aux cartes. Quand on a le sept de carreau sans atouts, on est sûr que c’est lui qui fait perdre.


Date de création : 30/03/2009 - 10:44
Dernière modification : 18/07/2021 - 17:18
Catégorie : - Nos villages
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