CR_rando - 23-06-2024 Le rocher de Cinglegros

Lieu :		Entre Tarn et Jonte
Date :		23 juin 2024
Responsable :		Gérard Fontaine
participants :		11

Ils sont venus, ils sont tous là les 11 téméraires en partance pour l’aventure du jour ! Direction les gorges du Tarn et de la Jonte avec, cerise sur le gâteau la montée au rocher du Cinglegros qui culmine à 400 m au dessus du Tarn.

Après une courte pause café/croissants à Millau où nous récupérons Thierry en mode retour Orléanais, nous continuons notre chemin jusqu’à La Bourgarie, petit hameau situé sur le Causse Méjean. Le temps est idéal pour la marche ! Après quelques infos données par le berger du jour sur ce qui attend les 10 crapahuteurs, on plonge côté Tarn jusqu’à l’Arc de Saint Pierre, forme d’arc de triomphe ovoïde, creusé par une érosion que les moins de 20000 ans ne peuvent pas connaître… Photo de famille oblige sous l’arche, puis le cheminement continue sur un sentier forestier en balcon, ouvrant régulièrement des fenêtres sur les gorges. En chemin, se découvrent une ancienne source captée, les vestiges d’un ermitage ; certains collectent des plumes de vautours, perchés en dortoirs une cinquantaine de mètres plus haut.

Ça monte, ça descend en montagne russe : le descriptif n’a pas menti… Arrive l’instant clou du spectacle avec l’accès au Cinglegros par les échelles. Hé bien non, pas de chance, un panneau en interdit l’accès ; la raison est que certaines échelles sont en mauvais état… Tant pis, l’environnement suffit à lui seul à régaler les marcheurs avec en prime le ballet des vautours Fauves qui viennent aux nouvelles ! Il reste néanmoins à franchir le Pas des Trois Fondus au moyen de deux échelles et quelques barreaux métalliques ! Et là, c’est l’aventure, entre-autre pour Martine M et Serge, voire Stuart qui ne sont pas des adeptes de la grimpe… Mais le berger a plus d’une ficelle d’expérience, et c’est l’œil allumé qu’il sort de son sac la ficelle et le mousqueton salvateurs pour hisser en premier les sacs à dos, puis ficeler Martine pour l’assurer et la rassurer dans sa progression. Pas de problème, sangle et mousqueton peuvent résister à une traction de 2200 kg ! Et Martine s’en sort, pas fiérote, mais elle l’a fait ! Bravo Martine ! Une fois cette difficulté franchie, c’est la pause repas sur une terrasse naturelle en surplomb, avec un panorama à couper le souffle et le ballet incessant des planeurs à plumes des gorges.

C’est la reprise, toujours sur un sentier en balcon. Nous obliquons ensuite côté Jonte, avec une vue sur les curiosités géologiques que sont le vase de Sèvres, paradis des grimpeurs, le vase de Chine, le point sublime d’où s’offre au regard une vue plongeante sur les gorges de la Jonte. Serge n’en mène pas large, mais ça le fait ! Nous basculons à nouveau côté Tarn par d’étroits couloirs rocheux. S’ensuit le chemin du retour par un sentier perché une centaine de mètres au dessus de celui du matin avec toujours des vues magnifiques sur les gorges du Tarn qui coule 400m en contrebas, les sites troglodytes de Saint Marcellin et d’Eglazines perchés rive droite du Tarn, à flanc du causse de Sauveterre, des vires où sont perchés des vautours… Après avoir admiré la baousse del biel, autre curiosité d’une roche percée d’un trou d’une trentaine de mètres de diamètre, c’est l’arrivée bien tardive aux voitures.

Tout le monde étant d’accord, nous faisons la pause au restaurant du village des Vignes en bord du Tarn. Nous nous y régalons de truites, magret/aligot et autres "mélokos" bienvenus ! Ainsi que c’était annoncé, nous rentrons bien tard, ou bien tôt puisqu’il est 0h30 passée lorsque nous atteignons Clermont l’Hérault… Encore une fois, de l’avis de tous, ce fut une belle et bonne journée passée en bonne compagnie même si les mollets ont étés mis à contribution, tous les participants sont prêts à récidiver ce type d’aventure ! Que la santé nous accompagne encore... Certains et certaines se sont dépassés dans les difficultés, encore bravo à eux !

Gérard